Eurialis recherche 20 engraisseurs de jeunes bovins dans le Sud-Ouest
Dans un communiqué de presse, l’organisation de producteurs de la coopérative Euralis a annoncé la mise en place de contrats pour inciter à l’engraissement de jeunes bovins.
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L’organisation de producteurs bovins d’Euralis déploie un nouveau contrat pour la production de jeunes bovins. Une première dans le Sud-Ouest, qui vise à sécuriser les éleveurs tentés par l’engraissement. Elle ambitionne ainsi de passer de 2 000 places à date, répartis sur 20 engraisseurs et 30 naisseurs engraisseurs, à 5 000 d’ici 2030. Euralis espère mobiliser « une vingtaine d’engraisseurs supplémentaires », précise la coopérative dans un communiqué de presse.
« Pour les agriculteurs, c’est une façon d’obtenir une valorisation sécurisée de leur production de maïs qu’ils utilisent pour l’alimentation de leurs animaux et de générer de la valeur ajoutée sur leur exploitation. » D’autant que la contractualisation protège des fluctuations de prix de vente.
Des contrats de trois ans indexés sur le coût de production
Les contrats sont pensés sur une période de trois ans. « Le prix qui est payé à l’engraisseur prend en compte les coûts de production mais également l’évolution du marché. Le coût de production quant à lui évolue de mois en mois, en tenant compte du prix du broutard et de l’indice Ipampa, ce qui permet de répercuter les hausses de cours sur le prix final payé à l’engraisseur. Enfin, ce prix est encadré avec une borne basse ; la marge des engraisseurs est donc sécurisée », explique Cédric Maysonnave, responsable du groupement bovins chez Euralis.
Pour Philippe Uchan, adhérent à la coopérative, l’initiative va dans le bon sens. Installé en 2017, il regrette de voir la filière bovine se détricoter au fil des ans : « il est plus que temps d’agir car la filière bovine doit être structurée de toute urgence ». Pour lui, la contractualisation est une manière de sécuriser des « débouchés locaux sûrs, stables et rémunérateurs sans dépendre des marchés exports ».
Au-delà de rassurer les engraisseurs, Philippe Uchan voit aussi dans les contrats une manière de permettre le développement de l’activité dans l’Hexagone. « Cela donnera la possibilité d’enclencher des investissements afin de garantir au client final un approvisionnement régulier de qualité. »
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